Cependant la chlorophylle et la GFP réémettent un photon de couleur différente, à cause de la différence de l'énergie perdue pendant la relaxation vibrationnelle. 

En effet, dans le cas de la chlorophylle, la perte est très importante, tandis que pour la GFP, elle est plus faible.

La tortue imbriquée n'est pas la seule espèce sous-marine a avoir la capacité d'émettre une fluorescence. Les biologistes se sont rendus compte que le phénomène était présent chez les coraux et certains poissons ou requins. 

Cependant, les recherches n'ont pas encore permis de déterminer l'intérêt d'une fluorescence pour les espèces sous-marines. D'après eux, cela pourrait être un moyen d'effrayer les prédateurs, d'attirer leurs congénères ou encore de communiquer au sein d'une même espèce. 

Conclusion

Ainsi, nous pensons que la fluorescence rouge est causée par les algues contenant de la chlorophylle et présentes sur la carapace. La fluorescence verte serait due à un gène de la tortue, qui aurait probablement un fonctionnement similaire à celui de la GFP. Ce ne sont cependant que des hypothèses, car nous n'avions pas les moyens d'aller étudier les tortues aux Iles Salomon. 

Le phénomène de fluorescence reste similaire pour les deux couleurs: un photon de lumière UV (ou bleue) est absorbé, puis est ré-émis à une longueur d'onde plus élevée.